Déchets verts et composts

Les déchets verts : préoccupation pour la collectivité et responsabilité du citoyen.

Quelques chiffres :

Le déchet vert c’est : des tontes de pelouses, accessoirement de prés, des déchets d’entretien et de nettoyage d’espaces verts, des déchets d’entretien de massifs, des tailles de haies, d’arbustes, des résidus d’élagages, des feuilles mortes, des déchets de jardins. Ils sont issus des collectivités, des professionnels, ou de particuliers, « abandonnés », collectés séparément ou par le biais de déchetteries (hors  agriculture). Ils représentent environ par année, 6700 tonnes collectées dans l’agglomération annécienne dont 3400 auprès des particuliers, 790 tonnes auprès des professionnels et 2500 auprès des communes. Cette collecte a produit environ 3300 tonnes de compost affiné après broyage (source : SILA - 1998).

Les seuls Services d’espaces verts urbains de France ont produit 7 à 8 millions de m3 pour 1993.

Pour une ville de 100 000 habitants (agglomération de Genève-Annemasse ou d’Annecy en 1990), en comptant les jardins privés, sont produits de 20 à 30 000 m3/an de déchets végétaux en vrac : soit de 0,15 à 0,4 m3/habitant/an pour une ville moyenne (ADEME 1993 *).

Cette production subit des  variations selon le degré de «verdissement» de la ville et aussi selon les modes de gestion et d’entretien des espaces verts : engraissement, arrosage, fréquence et modes de tontes, présence de pâtures… En 1993 (*) ont été produits environ 50 000 tonnes, en Rhône-Alpes pour les villes et 80 000 tonnes pour les particuliers (5 % à 10 % du tonnage moyen des ordures ménagères), soit un total de 1 à 1,5 million de m3, c’est-à-dire, 30 kg par an et par habitant.

Selon le CEMAGREF EN 1993 (*), pour la France : 60 % des tontes, 55 % des tailles, 35 % des feuilles mortes partaient en décharge. 15 % des tontes et 50 % des feuilles mortes seulement compostées, 25 % des tontes, 45 % des tailles et 50 % des feuilles mortes étant incinérées avec les ordures ménagères, cela se traduisant par une saturation saisonnière des incinérateurs et une perturbation de la combustion (humidité…).

Une part non négligeable de déchets verts non comptabilisés ici se retrouvent «dispersés dans la nature» avec diverses conséquences : pollutions organiques, problèmes épidémiologiques, feux, odeurs, insectes, émissions liées à la nature de certains végétaux (acidité, relargages de polluants stockés comme métaux lourds…).

L’élimination du déchet vert coûte cher en argent et pour l’environnement : pollution, feux, nuisances, déficits en matière organique…

Les meilleures solutions sont donc :

  • de produire moins de déchets verts : parfois il s’agit de jouer sur la production végétale, parfois sur la gestion et notamment les ramassages et entretiens pas toujours justifiés (gestion différenciée)…
  • de mieux les utiliser.

Pour justifier et pouvoir appliquer cela, quelques connaissances pratiques sont nécessaires.

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