Architecture du XXe siècle : présence et fragilité
Il existe une relation forte entre les architectures (dans leur diversité) et les stations. Des édifices nombreux et variés (fermes, églises, chapelles, ponts,…) liés au milieu mais également ouverts aux mouvements culturels (le Baroque par exemple), témoignent d’une grande diversité typologique selon les aires concernées. Ceci s’observe globalement jusqu’à la fin du XIXe s., et les bâtiments ou ensembles qui ont subsisté jusqu’à ce jour témoignent encore de ces modes de penser, d’habiter, et de bâtir. Le XXe s. est souvent considéré comme le siècle qui perturbe cet "ordre", les stations succèdent aux villages, voire aux alpages. Il s’agit d’un moment historique dans la production architecturale qui affecte ces lieux. Les touristes deviennent des habitants singuliers avec cette sociologie complexe où chacun, au rythme des saisons, habitant du cru ou résident partiel, noue des liens d’inter-dépendance. Ainsi, en raison de la particularité des programmes qui découlent de ces nouveaux modes de faire, les stations sont elles des lieux d’expérimentation et de recherche d’une modernité qui s’affiche progressivement dès le début du Xe s.Les exemples sont nombreux dans les domaines l
Edito de Guy Desgrandchamps, architecte du patrimoine, enseignant à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville, publié dans le magazine a&s n°4.
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